Première approche
On prend le G4 en main, et l’on se surprend à regretter que les fuites aient touché son design. Sa coque en cuir,
originale certes, mais pas tant que cela – Motorola la propose également via son service Moto Maker sur son Moto X 2014 – offre une très agréable impression à l’œil comme à la prise en main. On sent que la qualité est de la partie, et que LG n’exagère pas quand il précise – et il aime le faire – que le processus de fabrication de ses coques prend trois semaines, et que les coutures comme le tannage végétal renvoient au luxe et à la mode.
originale certes, mais pas tant que cela – Motorola la propose également via son service Moto Maker sur son Moto X 2014 – offre une très agréable impression à l’œil comme à la prise en main. On sent que la qualité est de la partie, et que LG n’exagère pas quand il précise – et il aime le faire – que le processus de fabrication de ses coques prend trois semaines, et que les coutures comme le tannage végétal renvoient au luxe et à la mode.
Notez que le G4 sera certes proposé en version cuir, avec une coque toujours amovible, et au prix de 699 euros, mais que l’appareil sera également décliné en plastique à l’effet métallique, cette fois pour une cinquantaine d’euros de moins.
Une de ces coques, dans leur version dorée, sera d’ailleurs offerte aux acheteurs d’un G4 cuir (noir, camel ou bordeaux pour la France). On apprécie un peu moins l’aspect facetté qu’a choisi LG et qui gâche un peu l’effet premium du smartphone.
Si le LG réussit le pari visuel, il ne faut pas oublier qu’en mai, le téléphone pèse la bagatelle de 155 grammes. Ce n’est pas le plus lourd du milieu, mais ce n’est pas le plus léger. Son objectif n’est pas là, en témoignent ses dimensions.
Il faut tout de même compter sur une épaisseur de 9,8 mm (148,9 x 76,1 x 9,8 mm), loin des standards de finesse que cherchent à imposer ses concurrents, coincés entre 6 et 7 mm d’épaisseur. On ne peut pas dire que ce soit désagréable, d’autant plus que le G4 est affublé d’une coque bombée et que son écran est lui aussi légèrement incurvé, à la manière d’un G Flex.
L’appareil tient très bien en main, peut-être un peu moins bien dans une poche, et il faut bien avouer que si LG ne nous l’avait pas dit, nous n’aurions peut-être pas perçu d’emblée la courbure de son écran. Il faut croire que plus que du côté du confort, c’est de celui de la solidité que ce point se révèle utile : la courbure est censée éviter le bris de l’écran lorsqu’il tombe face contre terre.
La courbure de la coque dorsale, quant à elle, complique un peu l’usage du téléphone lorsqu’il est posé sur une table, puisqu’il n’est alors plus stable.
Un écran QHD « revisité »
Cet écran, parlons-en : LG a fait le choix d’une dalle IPS de 5,5 pouces, à l’image du G3, toujours pour une définition Quad HD (2560 x 1440 pixels). Cette fois, il ne s’agit plus d’un écran IPS LCD traditionnel, mais d’une dalle Quantum Dots, technologie empruntée au monde de la télévision. Le G4 est ainsi censé être capable d’afficher 20 % de couleurs supplémentaires, mais aussi offrir un meilleur contraste. Au premier abord, on ne peut que constater un rendu très convaincant des couleurs et une bonne luminosité, et il nous faudra passer le téléphone à l’épreuve de notre sonde pour en savoir plus. On remarque tout de même que malgré la très bonne impression qu’il nous laisse, ses bordures n’ont pas été particulièrement amincies par rapport à celles du G3.
En retournant le téléphone, on constate la présence du désormais traditionnel bouton power entouré de touches de réglage du volume légèrement texturées et de bel effet. La coque, quant à elle, est amovible et laisse accéder à une batterie de 3000 mAh, comme sur le G3, et aux ports nano-SIM et micro-SD. Nous voilà au moins rassurés sur ce point.
Un appareil photo maison
Au dos évidemment, on retrouve le fameux capteur photo de 16 mégapixels développé par LG Innotek. Celui-ci est équipé d’un autofocus laser censé être amélioré, dispose d’une ouverture f/1.8 pour accueillir plus de lumière, d’un flash à deux tons, un nouveau stabilisateur optique et est couplé à une nouvelle application.
De fait, celle-ci propose une foule de réglages manuels (une cinquantaine, nous dit-on) et permet notamment de régler le temps d’exposition afin de réaliser des photos en basse luminosité ou du light painting. LG n’hésite pas, pour le reste, à comparer son appareil photo à celui d’un Samsung Galaxy S6 ou d’un iPhone 6 pour démonter que son capteur est capable d’accueillir plus de lumière et d’offrir un rendu plus détaillé. En termes de selfies comptez sur un appareil photo de 8 mégapixels couplé à des gestures permettant notamment d’enregistrer quatre photos de suite, afin d’en conserver la meilleure.
Voici les résultats que nous avons obtenus avec le modèle non final :
LG UX 4.0, avec de l’Android 5.1
Côté interface, LG vante une expérience plus intuitive. Dans les faits, on retrouve un Android 5.1 habillé d’une interface ressemblant presque trait pour trait à celle d’un G3 standard. Le tout tourne sous Android 5.1.
On y retrouve donc une allure flat, un outil santé incluant un podomètre (le Smart Bulletin), et quelques retouches concernant la photo.
Le déverrouillage reprend le système Knock Code, et l’on peut désormais ouvrir l’appareil photo d’un double clic sur la touche de déverrouillage. LG promet d’ailleurs une ouverture en 0,6 seconde au lieu de 0,7 seconde, comme c’est habituellement le cas sur les smartphones. La partie Smart Settings permet de planifier des actions automatiques, en fonction de votre géolocalisation par exemple.
L’arrivée du Snapdragon 808
Dans le G4, LG a fait le choix de tourner le dos au Snapdragon 810, le SoC haut de gamme de Qualcomm. À la place, c’est le petit frère, le Snapdragon 808.On passe ainsi de 8 à 6 cœurs (2 x Cortex-A57 et 4 x Cortex-A53) qui promettent un rapport performances / consommation intéressant. En revanche, la puissance du GPU a été revue à la baisse puisqu’on trouve l’Adreno 418 en lieu et place du 420. Voyons donc ce que cela donne dans une petite série de benchmarks.
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